Si j'ai pu apprécier les qualités vocales de Galou à de nombreuses reprises en tant que choriste aux côtés de B.J. Scott, la voir et l'écouter dans son propre univers musical ne m'avait été possible qu'à l'occasion de la "première", donnée à Bruxelles en septembre dernier (cf. mon billet à propos de ce concert).
Alors, même incomplètement remis de ma fatigue suite au concert de Jacques Stotzem, la veille, je ne voulais pas manquer cette occasion, d'autant que certaines chansons, à peine achevées en septembre, ont cette fois pu être peaufinées, tandis que quelques autres sont venues s'ajouter pour donner à l'album en préparation sa composition définitive.
Autour de Galou, le groupe était quasi inchangé par rapport à celui qui l'avait accompagnée à Bruxelles : Ludo Catalfamo à la guitare et au clavier, Dimitri Evers à la basse, et Yves Baibay à la batterie. Jean-François Pinchart, lui, avait délaissé sa guitare au profit de son appareil photo, pour immortaliser l'événement.
Pour l'occasion, Galou avait invité quelques musiciens avec qui elle a travaillé et qu'elle apprécie : c'est ainsi que sont successivement venus sur scène le violoniste Grégoire Dune, puis Aude Henneville, avec qui Galou a chanté "Amsterdam" de Jacques Brel (enregistré en clip vidéo pour commémorer l'anniversaire de sa mort), et finalement, Beverly Jo Scott, pour (notamment) une magifique interprétation en duo de "Say ain't it so, Joe", le titre culte de Murray Head en fin de concert, juste avant le rappel sur "Come Together" de circonstance.
Dans un centre culturel pas très grand, certes, mais affichant quasi complet, Galou nous a encore régalé : performance vocale, émotions, lumière, qualité de la sonorisation, tout a contribué a nous faire passer une superbe soirée, terminée bien sûr au bar aux côtés des musiciens.
La page MySpace de Galou
Interview de Galou, réalisée après le concert
Amsterdam
Mes photos de Galou en concert
En guise de précision, Gaëlle a décidé d'abandonner son surnom "Galou", et de réapparaître désormais sur scène sous son vrai patronyme. Exit donc "Galou" (auquel j'avais du mal à m'habituer) et welcome back to "Gaëlle Miévis"; la qualité du projet n'en sera évidemment pas affectée.
blues-boy62, Posté le samedi 11 juillet 2009 07:00
merci pour tes passages reguliers